Zhou Shuren populairement connu sous le nom de Lu Xun était un écrivain, essayiste, poète et traducteur chinois influent, considéré comme le ‘père de la littérature chinoise moderne.’





Il est connu pour ses observations satiriques sur le comportement de la société chinoise au début du XXe siècle. Il était considéré comme l'un des penseurs les plus importants de son temps et aussi un pionnier de la littérature vernaculaire chinoise moderne.



Au cours des nombreux mouvements politiques qui se sont produits en Chine continentale depuis 1949, le travail de plusieurs auteurs d'ouvrages de fiction de critique sociale, populaires dans les années 1920 et 1930, a été dans une certaine mesure discrédité et critiqué. Cependant, la réputation de Lu Xun était intacte et il était constamment distingué.

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Lu Xun : Tout ce que vous devez savoir sur le célèbre écrivain et critique littéraire chinois

Mao Zedong, père fondateur de la République populaire de Chine (RPC) et ancien président de la RPC l'a appelé commandant de la révolution culturelle chinoise. Au cours des années 1930 à Shanghai, il devient le chef titulaire de la Ligue des écrivains de gauche.

Début de la vie

Lu Xun est né en 1881 à Shaoxing, Zhejiang dans une famille de propriétaires et de fonctionnaires. Cependant, les ressources financières de la famille se sont détériorées lorsqu'il était jeune et il a dû faire face à de nombreuses difficultés.

Son père était un érudit et son grand-père était un haut fonctionnaire du gouvernement à Pékin. Il a beaucoup souffert pendant la guerre sino-japonaise et le mouvement de rébellion des boxeurs de 1899 à 1901. Sa famille est devenue si pauvre qu'elle a dû mettre en gage des biens et d'autres articles pour acheter des médicaments à son père qui souffrait d'une maladie chronique.

À l'âge de 13 ans, le grand-père de Lu xun a été accusé de complicité dans une affaire de corruption et condamné à de la prison pour fraude à l'examen. Sa réputation familiale a décliné après cet incident et ils ont dû soudoyer des fonctionnaires du ministère des Punitions pour s'assurer que son grand-père ne soit pas exécuté. Cela a laissé Lu Xun désillusionné par la corruption manifeste du gouvernement impérial à l'adolescence.

Lu Xun est allé étudier la médecine à Sendai, au Japon, en 1902. Cependant, il a abandonné ses études en peu de temps car il voulait se consacrer à la littérature, car il pensait que la Chine devait se débarrasser de ses « maux spirituels » plus que de ses maux physiques. maux. Il a commencé à écrire pour des magazines radicaux ciblant les étudiants chinois au Japon. Il a même lancé son propre magazine littéraire en 1906, mais sans succès.

Il a expliqué la raison pour laquelle il avait quitté ses études de médecine car, à l'époque, je n'avais pas vu mes compatriotes chinois depuis longtemps, mais un jour, certains d'entre eux sont apparus sur une diapositive. L'un, les mains liées derrière lui, était au milieu de l'image ; les autres étaient rassemblés autour de lui. Physiquement, ils étaient aussi forts et en bonne santé que n'importe qui pouvait le demander, mais leurs expressions révélaient trop clairement qu'ils étaient spirituellement insensibles et engourdis.

Il a ajouté, Selon la légende, les Chinois dont les mains étaient liées avaient espionné l'armée japonaise pour les Russes. Il était sur le point d'être décapité en «exemple public». Les autres Chinois réunis autour de lui étaient venus profiter du spectacle.

Carrière d'écrivain

Il revient dans son pays natal en 1909 pour enseigner et travailler. Lu Xun travaillait comme professeur à temps partiel dans plusieurs universités de Pékin. Après 9 ans en 1918, il publie sa première nouvelle intitulée, 'Journal d'un fou.'

L'histoire désapprouvait les valeurs confucéennes traditionnelles. Son histoire a été publiée dans un journal, New Youth, associé au mouvement politique du 4 mai. Le mouvement a exigé un nouvel ordre social fondé sur des valeurs modernes, anti-traditionnelles et démocratiques.

'Journal d'un fou' a été un énorme succès. Cela l'a encouragé à écrire les célèbres recueils de nouvelles comme Un appel aux armes en 1923 et Errant en 1926. La plupart de ses histoires dépeignent la vie des villages chinois pendant les bouleversements du XXe siècle.

Il a non seulement condamné les mœurs sociales contemporaines et la corruption gouvernementale, mais aussi d'autres choses étranges comme la superstition, la dépravation et la cupidité dont il a été témoin tout autour de lui.

En 1925, la dernière histoire de Lu Xun Divorce a été publié. L'année suivante, il a protesté contre le meurtre d'étudiants. Pour des raisons personnelles et politiques, Lu Xun a été contraint de fuir Pékin en 1927 pour Amoy, Canton, et s'est finalement installé à Shanghai. Il a cessé d'écrire de la fiction au cours de la dernière décennie de sa vie.

Essayiste

Pendant ce temps, il a consacré son temps à écrire des essais de nature satirique ainsi qu'à éditer, enseigner et traduire des œuvres russes. Il a dû utiliser des noms fictifs pour ses écrits car il a été interdit de publication par le gouvernement.

Il était un auteur prolifique de courts essais attaquant l'injustice sociale et la corruption politique.

Il a encouragé les jeunes écrivains, traducteurs et artistes. Il était un partisan des gravures sur bois qui dépeignaient les souffrances extrêmes du peuple chinois pour montrer le besoin urgent d'une révolution

Décès

Selon Lu Xun, le Parti communiste était le seul espoir pour la Chine même s'il n'a jamais officiellement rejoint le parti. Il est décédé en 1936 des suites de la tuberculose. Après sa disparition, le mouvement communiste chinois l'a présenté comme un exemple du réalisme socialiste. Aujourd'hui encore, les œuvres de Lu Xun sont enseignées et lues dans diverses parties de la Chine continentale.

Voici quelques-unes de ses citations célèbres

  • J'ai pensé : on ne peut pas dire que l'espoir existe, ni qu'il n'existe pas. C'est comme les routes à travers la terre. Car en fait la terre n'avait pas de routes pour commencer, mais quand beaucoup d'hommes passent dans un sens, une route est faite.
  • L'espoir est comme un chemin dans la campagne. À l'origine, il n'y a rien - mais au fur et à mesure que les gens marchent dans cette direction, un chemin apparaît.
  • Lorsque les Chinois soupçonnent quelqu'un d'être un fauteur de trouble potentiel, ils ont toujours recours à l'une des deux méthodes suivantes : ils l'écrasent ou le hissent sur un piédestal.

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